Après les événements organisés par l’École Diplomatique pour présenter l’action étrangère de l’Espagne dans le cadre de la coopération pour le développement durable et les défis et procédures de l’action étrangère, à cette occasion le débat s’est concentré sur l’action étrangère en relation avec l’Union Européenne. Pour cette conférence, les conférenciers invités étaient Juan González Barba, secrétaire d’État à l’Union européenne et Belén Becerril, sous-directeur de l’Institut Royal Universitaire d’Études Européennes, qui était modéré par Iñigo Alfonso, directeur de las Mañanas à RTVE.

Cette conversation a abordé différents domaines des relations entre l’Union Européenne et l’Espagne. En premier lieu, l’importance de l’UE dans la politique espagnole a été soulignée, et la manière dont la politique européenne est de plus en plus intégrée dans la politique espagnole. Aujourd’hui, ce travail commun est encore plus palpable avec des actions comme l’achat unifié de vaccins. Belén Becerril a également souligné que les citoyens ont des attentes élevées face à ces défis communs de l’union et qu’il est nécessaire de montrer une union unie à l’égard des pays tiers.

Bien que n’ayant pas de rôle central par rapport à la primauté de l’axe franco-allemand, l’Espagne occupe un rôle important dans l’union, ce qui a permis en même temps à l’Espagne de plus en plus se développer. La stratégie espagnole soulève également le rôle que l’Espagne devrait occuper et établit que les relations avec les autres pays au sein du Conseil doivent être prises en compte en renforcés, ainsi que renforcer la défense de l’importance de la Commission, du Parlement et d’autres institutions. Il est important de rechercher l’équilibre des pouvoirs entre les pays et qu’il soit proportionnel à la population des états membres. Belén Becerril a exprimé son inquiétude face à certaines actions isolées des dirigeants européennes de certains pays membres, et pour cette raison, elle a souligné l’importance de respecter les espaces supranationaux de l’union.

Le respect des valeurs européennes et des actions de défense des intérêts nationaux et européens est essentiel. La stratégie mentionne également le soutien à une plus grande autonomie stratégique qui rendra l’Espagne plus résiliente dans domaines clés, et des actions conjointes dans ces domaines. Ainsi que l’importance d’un engagement pour une Europe forte en matière économique et de politique étrangère. Le transfert d’autonomie des pays au profit d’une politique étrangère commune est encore difficile dans l’union.

L’agenda de travail des institutions actuelles est basé sur la transition écologique, la transformation numérique et sur l’intégration. Les objectifs de l’Union concernent à la fois les questions sociales et la réduction des inégalités, par exemple la pauvreté. D’autre part, questions économiques telles que la réduction du chômage ou l’aide aux entreprises. Au-delà des objectifs économiques, le principe de solidarité est un élément essentiel de l’union tel qu’il se traduit actuellement par la distribution de vaccins aux pays membres.

Finalement, les deux experts ont mis l’accent sur la construction d’une Europe plus solidaire, qui recherche des réponses communes en relation avec les réfugiés et les postes frontières. La sortie de Royaume-Uni ouvre un débat sur les responsabilités entre les membres de l’Union pour réduire l’impact du Brexit, mener à bien l’accord de sortie et de faciliter les relations entre l’union et le Royaume-Uni. Belén Becerril a montré l’un des aspects positifs de la sortie du Royaume-Uni, qui est l’unité de l’union tout au long du processus et à quel point on parle moins de retrait entre les États membres de l’union.

 

Carolina Sánchez Caminal, Stagiaire.

Paix et Coopération