Les explosions survenues à la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, ont eu des conséquences nationales et internationales d’une ampleur sans précédent, en libérant massivement des matières radioactives dans l’atmosphère, notamment dans les vastes zones de l’ex-Union soviétique, aujourd’hui le Bélarus, la Fédération de Russie et l’Ukraine. Quelque 8,4 millions de personnes ont été les plus exposées aux radiations sur ces trois territoires.

Ce n’est qu’en 1990 que les autorités soviétiques ont reconnu la nécessité de faire appel à l’aide et à la coopération internationale pour gérer l’après-catastrophe. Au cours de la même année, consciente de la nécessité d’améliorer la coordination des efforts internationaux, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution A/RES/45/190 destinée à s’attaquer de manière globale aux conséquences de l’accident et à les atténuer. Une équipe spéciale inter-agence a été chargée de stimuler et de suivre les activités du système des Nations Unies dans ce domaine, tandis qu’un Fonds d’affectation spéciale pour Tchernobyl a été mis en place en 1991 et placé sous la direction du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Le 8 décembre 2016, afin de mieux faire connaître les conséquences à long terme de la catastrophe de Tchernobyl, l’Assemblée générale de l’ONU a décidé de proclamer le 26 avril Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl (A/RES/71/125), qui sera célébrée tous les ans à compter de l’année 2017. Constatant que les graves conséquences à long terme de la catastrophe de Tchernobyl et les besoins qui en découlent pour les communautés et les territoires touchés continuent de se faire sentir, elle invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et autres organisations internationales concernés, ainsi que la société civile, à observer cette journée.

Source : Nations Unies