De gauche à droite : (haut) Mercedes Trujillo ; Rosa Olazábal Valle, Présidente de Paix et Coopération ; Miguel Pérez ; (bas) Tania Ramírez ; María Fernández ; Carlos Uriarte.

 

Dans le cadre du programme d’activité de Paix et Coopération pour l’année 2022 et de son quarantième anniversaire, la présidente de ladite Fondation a célébré, le 31 janvier dernier lors d’une conférence en ligne, la Journée Scolaire de la non violence et de la paix. Diverses personnalités spécialisées dans l’éducation juvénile ont assisté à cette conférence, partageant leurs expériences dans ce domaine et examinant les différentes façons de promouvoir les valeurs de la paix chez les jeunes face aux enjeux actuels posés par les nouvelles technologies, la mondialisation culturelle et la durabilité.

La présidente de Paix et Coopération a inauguré la conférence, souhaitant la bienvenue à tous les participants et rappelant que dans tous les collèges espagnols se célèbre, chaque 30 janvier, la Journée de la Paix. Aussi, elle expliqua que l’établissement de la Journée Scolaire de la Non Violence et de la Paix le 30 janvier a été initié par le poète, éducateur et pacifiste originaire de Majorque Llorenç Vidal, en 1964, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Mahatma Gandhi.

Ne pouvant se rendre dans les collèges comme ce fut le cas auparavant, Paix et Coopération a décidé, en cette année de pandémie, de célébrer la Journée Scolaire de la Non Violence et de la Paix en ligne.

Paix et Coopération s’est joint à la célébration de cet évènement en 1986, déclarée Année Internationale de la Paix par les Nations Unies.

La présidente de Paix et Coopération a indiqué que depuis cette date ladite Fondation a célébré cette Journée au sein de différents établissements scolaires espagnols. Les dernières éditions ont été célébrées dans un collège de Majadahonda. Ambassadeurs et diplomates de divers pays du monde tels que la Serbie, l’Inde, la Moldavie, Chypre, le Ghana, l’Afrique du Sud et la Pologne, y ont, entre autres, participé. Ils ont exposé la situation de l’éducation dans leurs propres pays et l’importance de l’éducation pour la paix ainsi que de la réconciliation comme solution aux conflits.

Paix et Coopération défend tout mouvement pacifiste et relaie ainsi les mots de Mahatma Gandhi “Il n’y a pas de chemin vers la paix, la paix est le chemin”.

La philosophie de la Fondation consiste à porter les grands enjeux mondiaux au cœur des établissements scolaires afin que les élèves et les professeurs soient les protagonistes du futur, défendant et partageant les valeurs des Nations Unies.

Rosa Olazábal Valle termina son intervention par ces mots justes : “Cela peut sembler naïf mais sans utopie, on ne saurait forger les remparts de la Paix, qui établissent des ponts entre les personnes et les cultures, et rendent cette planète bleue plus juste et solidaire”.

Cette conférence, modérée par Mercedes Trujillo, Docteure en droit et Académicienne correspondante de l’Académie royale de jurisprudence législative d’Espagne, a réuni la Docteure Tanía Ramirez, directrice exécutive du Réseau pour les droits de l’enfant du Mexique ; María Fernández, spécialiste de l’éducation et Patronne de Paix et Coopération ; le Professeur Miguel Pérez, directeur du AH de l’Hôpital pour enfants Jésus de Madrid et Carlos Uriarte, professeur de droit à l’université Rey Juan Carlos et Patron de Paix et Coopération.

Plusieurs représentants d’ambassades et d’associations ont également assisté à la conférence tels que Ashish Cherian Samuel de l’Ambassade de l’Inde ; Cristiana Tzika, première secrétaire de l’Ambassade de Chypre et Nicole Ndongala, directrice de l’Association Karibu.

E. Guaylupo

Article paru dans:  Galicia Digital y Style International.